opaline Lun 5 Sep 2011 - 11:41
lynyrd a écrit:C'est bien et je te remercie de ces jolis mots qui font rêver !!!
Moi je te parle simplement de la dure et cruelle réalité du terrain :
- quand toutes les familles ne sont pas forcément éplorées.
- quand tu dois vendre pour atteindre tes objectifs.
- quand tu dois demander un acompte sur obsèques à ces familles.
- quand ces familles ne payent pas et que tu dois les relancer souvent, trop souvent...
- quand tu dois expliquer aux parents qu'ils ne pourront pas revoir leur enfant.
- quand tu doiis expliquer aux familles que les obsèques ne pourront pas avoir lieu au jour qu'il souhaite.
- quand tu devras proposer ton cercueil aux parenst dont l'enfant s'est suyicidé ...
- quand tu devras vendre un cercueil aux parents qui voulait tant un enfant depuis de si nombreuses années et que ce bébé est mort-né !
(cercueil en pin ? en chêne ? laqué blanc ? vernis naturel ?)
- quand tu te fais insulter par la famille car les porteurs ont fait preuve de manque de respectet de dinvolture.
- qu'il n'y a pas de salon disponible pour qu'il se recueille normalement.
- que malgré tes efforts cela ne s'est pas passé comme tu voulu...
Toutes ces petites choses qui font notre quotidien funéraire et qui usent petit à petit même le plus dur d'entre nous.
Ce métier est extraordinaire mais aussi usant, très usant, car le commercial prend le pas sur les sentiments, car quand tu dois recevoir plusieurs familles dans la journée tu ne poeux plus prendre le temps que chaque famille devrait avoir normalement...
Enfin tout ce qui fera que même le mot humanitude n'aura plus deaison d'exister...
je comprends ce que tu veux dire...Maintenant c'est un metier qu'on choisi je pense.;et evidemment c'est un metier particulierement difficile.; le fait que la ou je vais travailler, c'est une petite entreprise prévé, familiale, fera que certainement, je le souhaite, se sera moins difficile.; et que le coté commercial sera moindre par rapport a un grand groupe, ou on te demande de faire de l'argent..; lors de mon entretien, j'ai parlé de cela avec la gerante, et celle ci m'a bien dis qu'on etait la pour aidé, soutenir et pas forcement faire de l'argent.; evidemment quand on en fait, c'est "bien" mais elle préfere avoir une retombée positive, plutot que de pousser "au cul" la famille a acheté, a depenser.. evidemment on doit faire choisir les familles, evidemment ca ne sera pas simple... c'est le metier qui veut cela..; une infirmiere, une aide soignatne aussi vit au quotidien des moments tres difficile, elle est souvent devant des patients qui demande a vivre mais qui se meurt, elle se retrouve aussi devant des fins de vie, sans pouvoir rien faire...de plus que accompagner.; j'ai vécu des moments personnels et professionnels tres difficiel, et je me permets de dire que je me sens apte a aider, soutenir les familles, et evidemment aussi a faire mon role de "commercial" par rapport a la mort...; je ne ferais pas ce choix de travailler , a 40 ans dans un secteur aussi dur, si je ne m'en sentait pas capable...
et c'est tout a fait normal de devoir craquer de temps en temps, ou bien de rentrer chez soi avec les larmes.;parce qu'une famille t'a touché plus qu'une autre..ou une situation t'as touché plus qu'une autre...
et mon empathie, et aussi l'humanitude que je pourrais apporté a ma facon a ces personnes malheureuse, triste.. et bien je me donnerais a 100% pour elle...comme je l'ai toujours fait dans mon metier d'aide soignante....