Isobel a écrit:Nous avons étudié ce texte-ci hier, en formation.
En effet, la possibilité de garder une urne chez soi n'est pas précisée. Est-ce une volonté claire d'avoir créé comme une sorte de "zone grise"?
Quels sont les arguments du formateur et des stagiaires, Isobel ?J'ai beau relire et triturer l'art. 16 de la loi 2008-1350 dans tous les sens, il est très clair (pour moi !
).
Premièrement :
- après la crémation, les cendres sont recueillies dans une urne qui peut être conservée au crématorium ou dans un lieu de culte pour un an, en attendant que la personne ayant qualité se décide quand à la disposition.
- à défaut d'une décision manifestée dans ce délai, elles sont dispersées... (et l'on se réfère à mon post précédent)
Ensuite, si cette personne a pris une décision, elles (les cendres) ne peuvent, en leur totalité, que suivre les chemins indiqués par l'art. L. 2223-18 et suivants.
Et ces articles excluent la conservation à domicile en particulier, et en général, la dispersion dans un lieu autre que ceux listés.
Il est par contre possible de créer des colombariums "ouverts", suivant le type de ce qui existe, p. ex. au Canada ou aux USA.
Par colombarium "ouvert", je comprends
çà, par exemple.
Rien n'empêche une municipalité, voire un crématorium (mais alors ce serait temporaire, pour un an au maximum...) de prévoir une telle structure.
Si je ne m'abuse, il y a quelque chose de ce type en Suisse romande...